La Réunion
Nous sommes donc passés par le sud pour voir le Grand Brulé, étonnante étendue désertique, témoin des passages des différentes coulées de lave, parsemées de quelques végétations qui repoussent çà et là. On peut observer tout particulièrement comment l’Ile s’est agrandie à la suite de la coulée de 2007.

Coulée de lave de 2007 au Grand Brulé
Puis nous avons rejoint l’anse des cascades à quelques kilomètres de Sainte Rose. C’est une très jolie aire de pique-nique, donnant sur un petit port de pêche. L’eau ruisselle le long des flancs de la montagne pour se jeter au final dans la mer. Une halte bien aménagée qui est aussi un départ de randonnée des plus agréables car il longe la côte. Nous recommandons vivement cet arrêt.

L’anse des cascades à Sainte Rose la Réunion
Avant de profiter de la piscine de la chambre d’hôte, nous nous sommes arrêtés pour visiter Notre Dame des Laves, petite église qui se trouve à Piton Sainte Rose. En 1977, la lave avait traversé l’église de part en part, tout en épargnant les fondations de l’église. Ô miracle !
Le lendemain nous avons visité le petit port de Sainte Rose, tenté une promenade le long de la côte mais voyant que la météo restait franchement mauvaise sur l’est nous sommes repartis sur l’ouest. Nous avons fait un long arrêt à Mare Longue au sud, pour nous sustenter à une bonne table d’hôte à l’entrée du jardin des parfums et des épices puis pour éliminer le surplus de nourriture nous avons gravi une partie du chemin forestier.
La Villa
Le concept de la Villa Romeo – arômes et eau – est basé pour moitié sur l’eau dont la piscine est un des 2 composants. L’autre composante étant le spa.
Notre piscine a une forme un peu atypique mais de bonne dimension, propice à la détente. Nous la conservons bien sûr. Cependant nous allons modifier sensiblement l’espace qui lui est dédié.
- Ajout d’un caillebotis pour l’habiller
- Un solarium va être aménagé pour faciliter la farniente
- Un chemin dallé et un escalier intégrés pour une meilleure accessibilité
- Une douche extérieure créée
- Les jardinières aménagées
Pour le plus grand confort de nos clients nous prévoyons une pompe à chaleur pour profiter de la piscine tout au long de l’année.

Notre piscine est redessinée par le paysagiste
Pour ce qui est du spa, c’est un ajout car il n’y en avait pas à notre arrivée.
Nous avons choisi de l’installer proche de la salle de sport/espace massage dans un espace végétalisé à tendance tropicale. C’est un 3 places, 2 assises et une allongée. Le spa sera proposé sans supplément à nos clients.

La Villa
Coup de théâtre ! Mercredi 9 septembre, après 5 semaines de tergiversation, notre entrepreneur indélicat accepte de se retirer du marché et nous annonce comme repreneur les personnes qui avaient démarré le chantier les 3 premiers mois et pour qui nous avons beaucoup de respect.
On y laisse des plumes car la société indélicate ne nous a pas remboursés de l’avance faite… et on a perdu allègrement 4 à 6 semaines… mais on est reparti.
Nous décidons alors de nous investir encore plus dans le projet en gérant les commandes et la livraison des matériaux, laissant le « nouvel » entrepreneur faire ce qu’il sait faire le mieux… le terrain.
Certes, cela nous bloque à nouveau car il y a beaucoup de choses à faire… mais heureusement Philippe maîtrise la partie technique du projet et moi le chéquier de la société !
La reprise du chantier s’est faite il y a moins de 2 semaines mais les progrès sont notables. On n’a pas encore de visibilité sur la date de lancement de l’activité, mais ils mettent les bouchées doubles. Le chantier est à nouveau propre, l’équipe est travailleuse, autonome et très respectueuse de notre vie de famille et de notre projet.
La fosse septique est quasi en place, le gros œuvre quasi fini, et nous avançons sur le carrelage, le bois, les enduis, les portes.

Fosse septique
Les camions défilent pour livrer sable, quincaillerie, pelle, bobcat… et le midi nous mangeons dans le bruit et la poussière.
Nous avons retrouvé le sourire… mais restons vigilants.
Tranche de vie
Le chantier est « quasi » à l’arrêt depuis un mois. L’entrepreneur principal a des difficultés financières qui ralentissent considérablement l’avancement des travaux. Le gros œuvre est quasi fini… et nous vivons au jour le jour, dans l’attente de voir les ouvriers et le matériel être livré. Nous avons désormais un mois de retard sur le programme initial. Nous espérons toujours ouvrir courant novembre.
Philippe est présent à tout instant pour faire le lien entre les ouvriers sur le terrain et les architectes. Cela le pénalise grandement car c’est du temps qu’il ne peut consacrer à la cuisine et à la préparation des menus.
(suite…)
La Réunion
Nous sommes partis 3 jours sur Bélouve. Une de nos rares excursions à ce jour sur l’est de l’Ile. Le paysage est bien différent de notre sud-ouest. Nous montons environ à 1500 mètres d’altitude et prenons la route forestière qui traverse le plateau de Bélouve. 1ère excellente nouvelle, nous retrouvons des goyaviers qui nous permettront à notre retour de refaire une tournée de glace et de confitures. La végétation – primaire – est typique avec ses tamarins et ses fougères arborescentes. La forêt est très bien entretenue et de nombreux chemins sillonnent le plateau.

Un exemple de forêt primaire à Bélouve
Nous avions bien sûr décidé d’emmener les enfants au trou de fer. Balade facile par temps sec et qui débouche sur un belvédère à l’arrivée avec une vue magnifique sur une très belle cascade. Nous avions un souvenir de chemin dans la gadoue. Nous avons préféré finir sur le sentier de l’école normale pour rester au sec. 4 heures de marche… et beaucoup de goyaviers en chemin pour nous sustenter. Arrivée en milieu d’après-midi au gite de Bélouve. Les enfants ont été ravis de faire un feu de cheminée.
Le lendemain réveil sous le soleil. Une vue imprenable du gîte sur le cirque de Salazie et le piton d’Enchaing.

Vue sur le piton d’Enchaing depuis le gîte de Bélouve
Nous avons opté pour descendre sur Hell Bourg, très joli village créole qui fut dans le passé une station thermale. Environ 500 mètres de dénivelé négatif. Nous descendons tranquillement en 2h30. Nous arrivons à temps pour déjeuner au restaurant, en pensant visiter le village avant de remonter au gite. Hélas, la pluie s’est abattue sur nous et en sortant du restaurant nous décidons de remonter sur le gite de Bélouve… au pas de charge.. et sous une pluie battante. Résultat : remontée des 500 mètres en 2 heures… et de nouveau un feu de cheminée à l’arrivée.
Dernière journée, dernières promenades. Nous commençons par une heure de cueillette de goyavier. Puis aux abords du gite nous trouvons un petit sentier de découverte et d’explication sur la forêt primaire des plus intéressants et finissons notre visite de Bélouve par le sentier de la Tamarinaie. Dernier pique-nique avant de reprendre la voiture.
En reprenant la route forestière nous découvrons de nombreux départs de randonnée. Nous y reviendrons pour sûr.