Je nous présente : Florence, cadre dans une entreprise privée. Philippe cadre à la SNCF. 2 enfants : 4 ans et 7 ans. Vie agréable à Paris dans le 12ème arrondissement. Travail prenant mais laissant place aux loisirs : randonnée, cinéma, voyage.
Et puis le hasard de la vie. Je profite d’un plan social pour toucher un – gros – chèque. Un peu de ras le bol face à une France qui plonge dans la sinistrose, l’envie de soleil et l’envie de ne plus dépendre de stratégies d’entreprise pas toujours logiques.
Nous décidons de nous lancer tous les 2 dans le tourisme. Et pensons immédiatement à la Réunion.
Nous y partons en repérage en décembre 2013. Le choix de l’Ile a été très simple. Le soleil, la mer, la montagne, mais aussi la gentillesse des iliens et un manque évident de structure touristique.
Nous partons sur l’idée d’un gîte. On donne les clés le samedi, on les reprend le samedi suivant. On assume le ménage entre 2 clients et on jardine/bricole. Cela nous semble être le « bon plan ».
Et puis nous rencontrons l’IRT (Ile de la Réunion Tourisme). Un acteur clé sur le marché qui nous change notre fusil d’épaule et nous pousse à monter en gamme (4*) et partir sur de la chambre d’hôte. Marché qui a priori connaît moins la crise. Soudain c’est beaucoup de travail (ménage journalier, petit déjeuner et dîner…)… mais le pari nous séduit.
Nous avions pris de Paris un certain nombre de rendez-vous avec des agences pour visiter des maisons/gîtes à vendre. Le fait de visiter les gîtes, nous fait prendre conscience que ce n’est définitivement pas la voie que nous voulons suivre. Nous finissons par visiter une maison de particulier. Et là, coup de cœur. Elle nous plait et nous nous voyons bien y vivre et y travailler.
Elle n’a pas été conçue pour cette activité… Mais rien ne nous arrête. Nous rencontrons un architecte qui nous confirme « rapidement » la faisabilité du projet.
Nous repartons sur Paris avec un accord de principe que la maison nous appartient… tout en essuyant quelques jours avant de partir, notre premier cyclone !
Beau parcours de vie bien mérité.
Depuis Atos où j’ai croisé Florence quelques années, et votre mariage dans la sarthe où je faisais parti des invités.
Je vous souhaite tout le bonheur.