Nous profitons d’un week end sans hôte à la Villa Romeo pour aller dimanche au Piton de la Fournaise. Nous sommes désormais familiers des lieux… mais c’est la première fois que nous envisageons de gravir le sommet. Balade de 5 heures dans les guides que nous réaliserons en 6 heures avec les enfants… 7 heures si l’on tient compte des pauses + déjeuner.
Tout d’abord réveil aux aurores car le but est de démarrer à 8h30 au départ du parking de Bellecombe.
Passage obligé par la plaine des sables… un enchantement pour les yeux et du rodéo pour la voiture car le chemin est difficilement carrossable lorsque les jours précédents la pluie a été très présente…
Enfin accès au parking. Nous sommes dans les temps et la météo est avec nous car il fait beau. Nous emportons cependant cape de pluie, pull… et crème solaire… qui serviront tous à un moment ou un autre de la journée. Nous sommes à 2600 mètres d’altitude et ne prenons aucun risque.
Premier plaisir : la vue que nous avons du haut de la caldeira. Vue sur le Formica Léo, vue sur l’enclos, vue sur le Piton de la Fournaise. Déjà les hélicoptères s’affairent et tournent autour du cratère.
Nous descendons les escaliers escarpés puis suivons le chemin extrêmement bien balisé qui passe devant le Formica Léo, la chapelle de Rosemont (structure de lave) et qui monte de façon douce le long de la pente du volcan. Le chemin n’est pas difficile et la progression est régulière.
Nous sommes émerveillés par les plaques de lave qui forment à nos pieds de jolies formes : œil du dragon, femme allongée… nous nous exerçons à trouver des noms aux formes qui se déploient devant nos yeux ébahis. Le soleil hélas se réverbère sur la lave noire et nous ne sortirons pas indemnes de nos 7 heures de promenade sur la lave et reviendrons avec quelques généreux coups de soleil.
Enfin nous arrivons au but de la promenade : le sommet du Piton avec vue sur le cratère. Tout en bas une petite fumerolle nous rappelle que le volcan est actif avec en moyenne une éruption tous les 10 mois.
Nous nous rassasions de la vue et nous sustentons avec d’entamer la descente. Pour rappel, on ne peut plus faire le tour du cratère.
Nous avons eu beaucoup de chance car les nuages nous ont envahis seulement à la descente et encore, que de façon ponctuelle… donc du bonheur tout du long.
En toute honnêteté le retour en voiture s’est fait dans un grand silence ; nous étions fatigués… mais ravis de notre journée.