Mercredi 4 février nous descendons en voiture vers la plage, et oh, surprise, nous voyons une sorte de champignon nucléaire au-dessus du volcan. Nous ne faisons pas le rapprochement. Mais apprenons le lendemain matin que le volcan est en éruption.
Nous décidons vendredi matin d’y emmener les enfants.
14h45, sortie des classes. 2 heures plus tard nous sommes au parking du pas des sables. 20° de moins. La pluie au programme. Nous ne sommes pas plus d’une dizaine de voitures.
Mais nous sommes courageux… pas tout à fait équipés correctement… mais c’est notre première éruption. On fera mieux la prochaine fois.
Le soleil est encore « haut » et l’on ne voit la coulée que par intermittence. Un peu décevant. Mais la promenade n’est pas difficile. Nous marchons près de 2 heures. Décidons de pique niquer vers 18h45.
Et c’est là que le miracle se produit. Le soleil se couche et la coulée devient facile à voir. On voit même le geyser… et on l’entend. On n’est bien sûr pas tout près, mais suffisamment pour être impressionnés.
Nous mangeons en regardant l’éruption.
Très vite nous repartons. Il fait froid, il fait presque nuit et nous avons 2 heures pour retourner à la voiture.
Il se met à pleuvoir des sauts d’eau. Les enfants sont transis… mais le spectacle n’est pas fini. Tout d’abord parce que nous en prenons plein la vue avec le paysage… mais aussi parce qu’un second spectacle se précise. Les habitués des volcans arrivent. Ils savent que le volcan se voit mieux de nuit. Et ils arrivent en nombre. Dans le noir, lampe sur le front, c’est une chenille humaine qui se dirige vers nous.
Nous finissons par arriver au parking où c’est une pagaille sans nom. Des milliers de curieux sont à l’approche.
Quant à nous, nous redescendons, ravis de notre première rencontre avec un volcan en éruption.